Tracks East Les filles d’Iran en colère disponible: sur arte du 15/09/2023 au 13/09/2024 ¶
- Durée :
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32 min
- Disponible :
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Du 15/09/2023 au 13/09/2024
- Pays :
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Allemagne
- Année :
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2023
- Genre :
Description ¶
En septembre 2022, un voile “mal” ajusté a déclenché un mouvement de révolte en République islamique d’Iran.
Dans ce pays dirigé d’une main de fer, une vague d’exécutions a ébranlé la société civile. Mais quelque chose a changé : la génération Z, ultra-connectée, ne se laisse plus impressionner par la vieille garde du patriarcat au pouvoir.
“Tracks East” a suivi ces jeunes qui manifestent leur révolte à travers l’art et la musique.
Les artistes Sarina Panahida, Liraz Charhi et Faravaz ont été contraintes à l’exil.
L’actrice Sarina Panahida ¶
L’actrice Sarina Panahida aborde la situation des droits humains dans ses performances.
L’actrice et chanteuse israélo-iranienne Liraz Charhi ¶
L’actrice et chanteuse israélo-iranienne Liraz Charhi écrit des textes politiques qui sont devenus des hymnes pour de nombreux contestataires en Iran.
2022 ¶
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https://www.youtube.com/watch?v=sYYGpKViZWs (Roya women version)
2019 ¶
Liraz, qui est aussi actrice, a sorti trois albums depuis 2005, dont le dernier, « Naz », en 2019, chez Dead Sea Recordings. Un disque dans lequel la question du rôle de la femme dans la société est omniprésente. Son titre phare « Nozi Nozi » fait ainsi référence à l’archétype iranien de l’épouse parfaite.
La famille de la chanteuse a quitté l’Iran au début des années 1970 avant la Révolution islamique. Son style musical est influencé par la culture persane et la musique traditionnelle iranienne. Elle chante pour se « reconnecter à ses racines perses », indique sa fiche de présentation. Ainsi, son répertoire, chanté en farsi, « mêle morceaux originaux et reprises d’artistes iraniens », et notamment les célèbres chanteurs Gougoush et Dariush.
L’interprète a également été influencée par les sonorités contre-révolutionnaires ?? de l’importante communauté iranienne à Los Angeles.
Faravaz ¶
Faravaz, quant à elle, fustige les dirigeants dans ses textes : “Je veux baiser avec le mollah ; mollah mollah, deviens mon esclave !”.
Condamnée par contumace à un an d’emprisonnement, elle n’est jamais retournée dans son pays.
À l’époque de la révolution islamique de 1979, des femmes s’étaient déjà mobilisées pour préserver leurs libertés.
Le réalisateur Sepehr Atefi, minorité religieuse baha’ie ¶
Le réalisateur Sepehr Atefi a tourné un documentaire sur dix femmes appartenant comme lui à la minorité religieuse baha’ie qui, il y a 40 ans, ont été exécutées pour s’être rebellées contre ce régime théocratique.