2022-10-17 Sanctions contre la police des moeurs et onze dirigeants iraniens impliqués

Annonce

../../../../_images/annonce_armin_arefi.png

https://twitter.com/arminarefi/status/1581999280989929474?s=20&t=CB5KoRhdCgECBXo8itrhhQ

URGENT @afpfr Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont adopté lundi 17 octobre 2022 des sanctions contre la police des moeurs et onze dirigeants iraniens impliqués dans la répression des manifestations

Détails

../../../../_images/annonce_armin_arefi_detail.png

https://twitter.com/arminarefi/status/1582019231754858496?s=20&t=bFIkLHVK57Tsw-gOpB60KQ

VOICI LE DÉTAIL des sanctions de l’Union européenne adoptées ce lundi 17 octobre contre la police des moeurs et onze dirigeants iraniens impliqués dans la répression des manifestations en #Iran déclenchées par la mort de #MahsaAmini ⬇️. =>https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=OJ:L:2022:269I:TOC

Le chef de la police des mœurs iranienne : Mohammad Rostami Cheshmeh Gachi

Mohammad Rostami Cheshmeh Gachi est le chef de la police des mœurs iranienne. Il a dirigé la police de sécurité publique de Kermanshah du début de l’année 2014 au début de l’année 2019 et a occupé des postes de haut niveau au sein de la police iranienne du renseignement.

La police des mœurs fait partie des forces de l’ordre iraniennes, et constitue une unité de police spéciale, chargée de faire appliquer le strict code vestimentaire prévu pour les femmes, y compris le port obligatoire du voile.

La police des mœurs a fait un usage illégal de la force à l’encontre de femmes pour non-respect des lois iraniennes sur le hijab, et elle s’est livrée à des violences sexuelles et sexistes, à des arrestations et détentions arbitraires, à des violences excessives et à la torture.

Le 13 septembre 2022, la police des mœurs a arrêté arbitrairement Mahsa Amini, âgée de 22 ans, à Téhéran, pour avoir prétendument porté un hijab de manière inappropriée. Celle-ci a ensuite été emmenée au siège de la police des mœurs pour y recevoir un “cours d’éducation et d’orientation”. Selon des informations et des témoins fiables, elle a été brutalement battue et maltraitée en détention, ce qui a conduit à son hospitalisation et, le 16 septembre 2022, à sa mort.

Le comportement abusif de la police des mœurs ne se limite pas à cet incident et a été largement documenté. En tant que chef de la police des mœurs iranienne, M. Rostami est responsable des agissements de la police des mœurs. Par conséquent, il porte la responsabilité de graves violations des droits de l’homme en Iran.